lettre aux éducateurs - apologie de la dictature

Dans la lettre aux éducateurs, envoyée début octobre 2007 et signée Nicolas Sarkozy, on peut lire page 10 :

« Récompenser le mérite, sanctionner la faute, cultiver l’admiration de ce qui est bien, de ce qui est juste, de ce qui est beau, de ce qui est grand, de ce qui est vrai, de ce qui est profond, et la détestation de ce qui est mal, de ce qui est injuste, de ce qui est laid, de ce qui est petit, de ce qui est mensonger, de ce qui est superficiel, de ce qui est médiocre, voilà comment l’éducateur rend service à l’enfant dont il a la charge et comment il lui exprime le mieux l’amour et le respect qu’il lui porte. »

Le Maréchal Pétain aurait pu signer un tel texte. Nicolas Sarkozy propose de changer le statut de l’école. Il remplace l’éthique par la morale. L’enseignant doit devenir le messager des valeurs de la bien-pensance libérale. Le beau, le grand, le vrai, le profond, ce fut en certaines heures la vénération de la race arienne, l’ anéantissement du peuple juif, l’apologie de la délation et du meurtre. C’est aujourd’hui le dessein de terroristes comme Oussama Ben Laden. Lui aussi aurait pu écrire ces phrases.

Le laid, le petit, le faux, ce fut dans de nombreux états , la façon de montrer du doigt celui qui n’était pas pareil, "l’art décadent", "les grabouillis nègres", ont alimenté et alimentent encore les racismes et les xénophobies.

Ces phrases signées par celui qui se prétend le président de tous les français, sont à ranger au vestiaire des écrits des dictateurs passés, présents et à venir. C’est la honte de la France et de sa culture de voir encore certains de nos dirigeants écrire de telles apologies , soubassements de tous les crimes.

Jean Philippe