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Gauche Alternative Choletaise
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31 octobre 2008

Crise - communiqué de presse de la GAC

« Je souhaite développer les crédits hypothécaires pour les ménages Français »

Programme du candidat Nicolas SARKOZY - Elections présidentielles de 2007.

« Qu'attendez-vous de moi ? Que je vide les caisses déjà vides ? »

C'est le président Nicolas SARKOZY qui s'exprimait ainsi le 8 janvier 2008.

« Je pense qu'on a le gros de la crise derrière nous »

Christinne LAGARDE, ministre de l'économie, le 20 août 2008.

Aujourd'hui c'est 380 milliards d'euros trouvés par Nicolas SARKOZY pour aider les banques et sauver le système. Mais de quel système s'agit-il ?

- S'agit t-il de ce système qui permet de mettre à genoux des peuples et des nations entières ?

- S'agit t-il de ce système qui permet qu'un enfant – souvent un enfant de paysan – meurt de faim toutes les trois minutes ?

- S'agit t-il de ce système qui permet de démanteler les systèmes sociaux, les systèmes de soin et d'enseignement de nos pays riches?

Six milliards d'être humains sont les otages de quelques centaines de milliardaires, dont la fortune dépasse l'imagination. C'est la société ultralibérale prônée par Nicolas SARKOZY, qui risque d'imploser !

Lorsque M. Sarkozy vitupère contre la gouvernance économique mondiale c'est pour mieux se dédouaner des conséquences désastreuses d'une politique qu’il soutient depuis de nombreuses années. Après avoir largement soutenu la libéralisation totale des mouvements des capitaux à travers le monde, après avoir encouragé l'emprunt à outrance et promu « les fonds de pension à la française » en lieu et place de nos systèmes solidaires; il est de bon ton aujourd'hui au niveau national de condamner ceux qui seraient responsables du désordre de la finance mondiale. Après tout, pour M Sarkozy réclamer des têtes c'est déjà dire qu'il n'est pas complice. Il sait qu'il est toujours plus payant de se mettre du côté des victimes. Il crie d'autant plus fort qu'il a participé à rendre fou ce système.

Ce n'est pas la faute à quelques « traders » fous, ou aux banquiers « ripoux ». Aujourd'hui M Sarkozy donne au peuple français quelques têtes de grands chefs d'entreprise que l'on contraint de partir sans parachute doré. La belle affaire ! Il donne ces têtes au peuple comme on donne au chien un os à ronger. Il espère que le peuple se contentera de ronger cet os sans remettre en cause l'inégalité croissante entre les revenus du travail et les revenus du capital. Quelle doit être la répartition des richesses crées entre les revenus du travail et les revenus du capital ? M. Sarkozy ne veut pas que les français se posent cette question ! C'est d'ailleurs ce qui explique un de ses slogans de campagne électorale : « travailler plus pour gagner plus. », pour faire oublier aux français qu'ils sont spoliés des richesses qu'il créent et leur faire croire qu'ils sont individuellement responsables de leur précarité. N'oublions pas cependant que la part des revenus du travail dans la richesse européenne n'a jamais été aussi faible qu'aujourd'hui, a révélé le lundi 27 octobre une étude de la Commission européenne qui estime que cette évolution, si elle n'est pas inversée, pourrait mettre en péril la cohésion sociale en Europe. Comptant encore pour près de 70% du PIB de l'UE-15 en 1975, le part des revenus du travail dans la richesse globale européenne a, ces 30 dernières années, continuellement perdu du terrain par rapport aux revenus du capital pour ne plus peser que 57,8% du PIB de l'UE-15 aujourd'hui."Il est souhaitable que cette tendance soit inversée pour préserver la cohésion sociale",a commenté la Commission européenne qui présentait lundi son rapport 2007 sur l'emploi en Europe. Voilà le coeur du problème !

Et M. Sarkozy voudrait nous faire croire qu'il souhaite sincèrement réformer le système, punir « les méchants patrons voyous », lutter contre les paradis fiscaux... Tout cela n'est que poudre aux yeux et stratégie de communication aux relents de populisme. Et tout cela au nom de la morale !

Aujourd'hui on nous présente ce pour quoi nous combattons depuis tant d'années comme une dérive mafieuse, alors qu'il s'agit simplement de la réalité nue du capitalisme dans ce qu'il a de plus monstrueux. Le pillage des richesses de la planète, l'exploitation à outrance des pays du Sud ne date pas d'aujourd'hui. La question qui est posée aujourd'hui c'est celle du dépassement de ce système pour le remplacer par une société où les peuples auront leur mot à dire, une société où les peuples pourront vivre dignement de leur travail.

Nous le disons avec force, un autre monde est possible !

La Gauche Alternative Choletaise, membre de la

Coordination Nationale des Collectifs Unitaires,

Pour une alternative au libéralisme.

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