Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gauche Alternative Choletaise
Archives
Derniers commentaires
6 avril 2009

Gilou Colère pète les plombs

Un véritable petit bijou, cet édito de Cholet Mag du mois d'avril , rédigé par le maire . Je n'énumérerai pas les mensonges, les erreurs juridiques de compétences et les dissimulations.

Retenez quand même qu'au seul mot "hébété", prononcé par Gildas Guguen (PS), correspondent mais ne sont pas cités les mots "fascistes, staliniens, avachi (qui vient du mot vache) , ..." et autres joliesses du sale gosse de service.

Plus l'égo gonfle, plus la crise de nerf monte. Quand au coup du complot, on cherche encore de quel complot il s'agit. Le terrifiant journal révolutionnaire "Ouest France" nous le dira, puisqu'il semble qu'il fasse partie du complot.

Voici donc le texte du dépité marri de Cholet, Gilou Colère.

http://issuu.com/artiloo/docs/choletmag_avril09_bdef2?mode=embed&documentId=090406064827-302064bc1fc8452f90746ee3ddeb915f&layout=grey

Jean Philippe

Le Conseil Municipal du 9 mars a été sciemment saboté par I'opposition d'extrême-gauche et de gauche.

En début de séance, les Conseillers Municipaux de la majorité ont réagi aux propos récurrents des deux groupes d'opposition qui les traitent de "pantins" et leur dénient le droit de s'exprimer. La Première Adjointe a demandé au responsable de gauche de donner des exemples "mépris et des moqueries"dont il  accuse le Maire. Incapable de le faire, il a indiqué que le Maire le regardait d'un air "hébété".Synonymes trouvés dans les  dictionnaires du mot "hébété" : ahuri, stupide, abruti. Et c’est moi que le journal de l'opposition "Ouest-France"accuse de "dérapages verbaux". Extraordinaire exemple d'honnêteté dans la restitution de I'information !

J'ai exigé des excuses devant cette injure et suspendu la séance en les attendant. Un membre du public, adhérent du PCF et conjoint de la conseillère municipale communiste, en a profité pour m'invectiver.

Après concertation de la majorité, nous avons repris la séance parce que nos services ont besoin des délibérations pour travailler et que le groupe Cholet-Passion a, lui, une volonté : oeuvrer pour I'avenir de Cholet et des Choletais. J'ai indiqué qu'en l'absence d'excuses l'auteur de l'injure n'aurait plus la parole.

Je rappelle qu'aux termes de I'article L 2L2I-16 alinéa 1" du Code Général des Collectivités Territoriales, le maire a seul la police de l'assemblée ; qu'il peut en vertu de I'alinéa 2, faire expulser de I'auditoire ou arrêter tout individu qui trouble l'ordre ; que la réponse ministérielle du 6 mai 1996 étend cette possibilité à un conseiller municipal qui perturbe le déroulement de la séance. Je n ai pas souhaité aller jusqu'à cette extrémité. La même réponse ministérielle précise que le maire "peut retirer la parole au conseiller concerné" : ce que j'ai fait.

La gauche a ensuite cherché l'incident, comme le montre le papier oublié par Madame Poupard-Merle dans lequel elle incite Monsieur Guguen à s'exprimer. Citons-la : "Gildas, tu demandes la parole comme prévu, il va te la refuser, tu lui fais remarquer que c'est illégal (penser à ce qui va être enregistré sur la bande) et tu passes."

La gauche a alors quitté la séance.

Quelques minutes plus tard, des étudiants de I'IUT département carrières sociales agissaient dans la plus totale illégalité et en toute connaissance de cause puisque j'avais rappelé à deux reprises au préalable la réglementation. Ils se levaient en apostrophant les élus et en se référant nommément à Madame Poupard-Merle, qui devait poser une question sur la vie universitaire, sujet qui relève des compétences de la Communauté d'Agglomération du Choletais et non de la Ville. En application de la loi, je dus faire évacuer les étudiants pour ramener l'ordre en indiquant qu'une telle attitude factieuse ramène aux pires périodes du  XXème siècle.

Je pèse mes mots car j'accuse l'extrême-gauche avec la complicité d'une conseillère  municipale, Madame Poupard-Merle d'avoir instrumentalisé les interrogations légitimes des étudiants, auxquelles nous avons toujours été prêts à répondre, à condition qu'ils demandent un entretien, ce qu’ ils n'ont jamais fait jusqu'à présent.

Parmi les étudiants, deux, Monsieur Guillaume Cibard et Mademoiselle Hélène Laville se sont revendiqués publiquement il y a quelques semaines, comme membres actifs du NPA, le parti d'Olivier Besancenot. Pendant la suspension de séance, Mlle Hélène Laville est allée chercher ses instructions auprès de Madame Poupard-Merle. Après le départ de la gauche, c'est Monsieur Guillaume Cibard qui a incité les autres étudiants à provoquer l'incident de séance leur expliquant quoi faire. Ses propos ont été en clairement entendus par des personnes public qui ont écrit leur témoignage. C'est le même avec Mlle Laville qui le lendemain est photographié dans la Presse comme étudiant "apolitique". NPA le 17 janvier 2009, apolitique le 9 et le 1l mars !

J'accuse I'extrême gauche de violation grave et répétée de la démocratie. Endormie par le visage sympathique de Monsieur Besancenot, l'opinion oublie que son mouvement est idéologiquement trotskiste, c’est-à-dire hostile aux principes de liberté et de démocratie,comme I'a vérifié notamment la Russie pendant des décennies. Dopé par les sondages, NPA pousse la gauche traditionnelle à la surenchère.

Ultime illustration : les propos irresponsables et mensongers du SNESUP-FSU, syndicat regroupant des "enseignants" de l'Université que je cite : "au lieu d'écouter les étudiants, Monsieur Bourdouleix a prétexté du règlement et usé d'un barrage d'insultes pour les faire taire". Ou ces "enseignants" sont ignorants de la loi. Ou ils appellent des jeunes à se mettre hors la loi. Répétons-le : il ne s'agit pas d'appliquer en l'espèce un règlement mais la loi de la République. Le Conseil Municipal n’avait pas à écouter les étudiants (ou plutôt les 2 ou 3 membres du NPA...). La loi l'interdit. Quant au barrage d'insultes, chacun jugera si comparer l'attitude d'extrémistes de gauche qui interrompent le déroulement d'une institution élue démocratiquement (et largement, ce qui les gêne) à celle des groupuscules qui au XXème siècle ont débouché sur les pires, totalitarismes qui ont toujours débuté par la manipulation de la jeunesse, est une insulte ou un rappel utile à l’histoire qui nourrit hélas en son sein le risque perpétuel recommencement.

Je I'ai subi au Conseil d'Administration du Centre Hospitalier avec l'intrusion de Ia CFDT et de Sud (trotskiste). Le Président du Conseil d'Administration de l'Université d'Angers a dû récemment interrompre la séance après l'entrée d'un groupe d'étudiants de la même obédience.

Au Conseil Municipal , on constate que la gauche est débordée par la représentante de l'extrême-gauche Madame Poupard-Merle, issue de la mouvance de José Bové, pseudo-éleveur, véritable repris de justice et agitateur, dont le fonds de commerce est l'action illégale. Ces gens sont une menace pour la démocratie. L’opération manipulée et orchestrée au Conseil Municipal de Cholet le 9 mars en est un exemple flagrant.

Un militant socialiste mais respectueux et viscéralement attaché à la démocratie m’avait  prévenu quelques jours plus tôt : "ils vont saboter le Conseil Municipal de lundi parce qu il est l'anniversaire de ta brillante victoire au 1" tour qu ils n'ont toujours pas digérée. Et en plus, ils auront leur journaliste dans la salle". Le Conseil Municipal a cependant délibéré. C'est  l'essentiel. J'ai combattu jadis tout rapprochement avec l'extrême-droite au nom de la démocratie, en cherchant à comprendre les raisons du choix de nos concitoyens et en essayant de leur apporter des réponses. Je combats de la même façon l'extrême-gauche, même si une certaine presse,infiltrée depuis longtemps, veut nous faire croire à un angélisme soudain d'un Besancenot quand elle diabolise un Le Pen. C'est le même combat. Parce que c'est le même danger.

Publicité
Commentaires
Gauche Alternative Choletaise
Publicité
Gauche Alternative Choletaise
Publicité