Hilary Clinton : Dire la vérité est plus grâve que torturer ou tuer.
On le savait : la guerre en Irak avait pour objectif principal non pas de libérer un peuple victime d'un dictateur; mais bien de contrôler une partie des approvisionnements en pétrole du monde occidental.
depuis vendredi soir, près de 400 000 documents émanant des archives militaires états-uniennes ont été rendues publiques.
Plus de 300 cas de torture et de violence ont été dénombrés, ce qui n'a pas surpris le ministère irakien des droits de l'homme.
Le site WikiLeaks parle "de nombreux cas de crimes de guerre qui semblent manifestes de la part des forces américaines, comme le meurtre délibéré de personnes qui tentaient de se rendre".
110 000 morts, dont plus de 60 % de civils.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a condamné
non pas la criminalité de l'intervention américaine,
non pas les morts
non pas la torture
mais
la fuite d'informations
pouvant mettre en danger
"la vie des soldats et des civils des Etats-Unis et de leurs alliés".
Il semble que pour cette engeance, la mort de plus de 66 000 civils irakiens et la torture de quelques centaines d'autres n''ont pas de valeur, devant le secret défense de l'armée américaine.
Jean Philippe Parmantier