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13 novembre 2010

Retraites - appel à référendum - le combat continue

Comme je l'avais suggéré dans un article précédent, le référendum peut être un moyen de sortir du bras de fer entrepris entre le gouvernement et une grande partie du peuple français. A l'initiative de l'hebdomadaire Politis, une pétition demandant un référendum a été mise en place. Vous pouvez la consulter et la signer à cette adresse. Faites-là connaître mais n'oubliez pas de la signer au préalable.

www.referendumretraites.fr

L'afflux de signatures peut rendre le site indisponible temporairement. N'hésitez pas à revenir sur ce site afin de contribuer à la défense de vos convictions.

Initié par Politis

Appel à un référendum

sur la réforme des retraites

Le 12 octobre, plus de trois millions et demi de nos concitoyens étaient dans la rue pour dire «non » à une réforme des retraites qui promet de frapper durement les salariés, et en premier lieu les femmes et les ouvriers. Cette réforme, injuste et cynique, n’a fait l’objet d’aucune négociation véritable avec les organisations syndicales. Elle est imposée par un homme seul, qui coûte que coûte, applique une commande du Medef, au mépris de la mobilisation populaire, au mépris de la représentation nationale, privée de tout débat digne de ce nom, et au mépris de son propre engagement électoral à ne pas toucher à l’âge de la retraite. A l’inverse, il veut revenir sur une réforme adoptée par le peuple à la faveur de la victoire de la gauche en 1981. C’est ainsi, sans la moindre considération pour les règles les plus élémentaires de la démocratie, que Nicolas Sarkozy veut imposer à notre pays une régression sociale sans précédent depuis la Libération. Face à ce déni de justice et de démocratie, face à ce coup de force politique, et alors même que sept confédérations syndicales ont souligné le 9 septembre que « le vote de ce projet n’est plus d’actualité », les soussignés se prononcent en vertu de l’article 11 de la Constitution, pour l’arrêt immédiat de la procédure d’adoption de ce projet de loi et la convocation d’un référendum sur celui-ci. Ils entendent ainsi contraindre le président de la République à ouvrir un débat qu’il n’a cessé d’entraver, et favoriser son appropriation citoyenne en vue d’un choix de société éclairé et transparent. Ils en appellent, dans le même mouvement, à la poursuite de la mobilisation populaire, le 16 octobre et après.

Pour vous joindre à cet appel :

http://www.referendumretraites.org

referendum.retraites@gmail.com

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Commentaires
V
La présidence française a, selon ses propres dires, « tenu bon », demeurant immobile face à la contingence sociale. Ne sont authentiquement français, en effet, que les patrons et actionnaires. Quels que soient leur âge, leur sexe, leur couleur de peau et leur appartenance nationale et religieuse, ceux-ci sont tous, en effet, de valeureux et prodigieux guerriers. Le mot guerre est le moyen de donner à l'imbécillité, du génie. Quant au reste résiduel comme en 68, un 68 élargi, il n'a plus qu'à dire: nous sommes tous des Africains, mis à la porte de l'histoire! Le réalisme a sa propre poésie trouvée, sur une voie de garage, dans le panier de la ménagère. Mais comment le Luxembourg, même dans un siècle, accueillerait-il, en son sein paradisiaque, toute la misère capitaliste, comme le souhaitent les bonnes âmes? Ce nivellement avoué, bien entendu, nous nous en réjouissons, l'envisageant comme un acte révolutionnaire, car il pose, en son coeur, l'existence d'une classe sociale que l'idiome standard, de la puce frénétique aux bits sophistiqués, nie sur tous les tons. Cette classe invisible a d'ailleurs un nom tabou: le prolétariat! Aux attributs faibles et bas, naturellement. Et pas seulement en termes de revenus et de salaires, surenchérit la bonne âme européenne, qui n'en loupe jamais une, pour se faire valoir, à moindres frais. Ni tripes, ni boyaux, c'est là sa gloire. La présidence, à l'inverse, unie de tout coeur à la masse, a le sentiment de rejoindre, à sa façon, la foule des mécontents. Ce n'est pas son seul tour de magie. On la voit rallonger la vie et les jours, donner un cadre d'action à la délinquance et même sauver, en esprit, le monde, du naufrage.<br /> <br /> L'opposition standard, qui a donné son aval à la chose, il y a trente ans, cherche maintenant, en amont, comment c'est dieu possible, une machination pareille. Forcément, nous ne pouvons qu'endosser le rôle de médecin-légiste et examiner le mouvement pendant au nez et à la barbe, mais pas à la manière des embaumeurs de vieille-Egypte qui tirait le cerveau de pharaon, facteur de vérité, par le nez et les narines. Si la momie présidentielle, portant, placardée sur le front, sa nationale constitution, animée par un souffle mondial ou plutôt irriguée par la mondialisation financière, réitère sa volonté d'aller de l'avant, plus vite, plus fort, en surmontant ses erreurs, l'erreur majeure, étant, dans les replis de son esprit malin, de manifester et de faire grève contre l'escroquerie aux retraites, c'est qu'elle a sa propre niche, une niche énorme: l'état des classes capitalistes et sa ribambelle d'agents pondus dans toutes les couches et classes sociales. Grosse effusion fiscale. Tous espèrent qu'après ça, ce travail en blanc, médiatique, qui, comme ils le prétendent, avec une effronterie nonpareille, enrichit l'avenir, leur monde, de tricolore et folklorique qu'il était, se transformera, comme au premier 14 juillet, en explosion de joie réellement populaire. Une fumisterie qui s'est entichée de réformisme. Son programme: ne pas faire fuir les capitaux. Ouvrir les robinets du crédit. Séduire les investisseurs. Le réalisme présidentiel, debout dans son bain, gratte, gratte sa haute idée de la politique. Et, en 2012, il faudrait bazarder ce poupon, mais pas son eau miraculeuse. Le parti contre la paralysie sociale en a bu, promis, juré, craché, ça marche!<br /> <br /> Âme de boue, cadavre galvanisé, sauve-toi, toi-même!<br /> <br /> Nous n'avons pas besoin de président!<br /> Ni de partis de gouvernement!
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