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2 octobre 2011

Assemblée Citoyenne FDG - L'école en panne - Synthèse du travail.

 Le mercredi 28 septembre, une assemblée citoyenne s'est penchée sur la question générale.

« l’Ecole en panne ?

Comment assurer la réussite de tous ? »

De l'ensemble des points soulevés, 4 ont été abordés par des groupes de travail. En voici la synthèse. Cette synthèse est aussi transmise aux instances programmatiques nationales du Front de Gauche.

Causes de l'échec scolaire.

Nous avons principalement abordé le point relatif aux causes de l'échec scolaire. Les membres du groupe de travail sont unanimes à penser que la cause principale de l'échec scolaire est liée aux inégalités sociales, économiques et culturelles. La refondation nécessaire de l'école passe donc par un changement de société qui s'attaque véritablement aux injustices et qui impose une répartition équitable des richesses.

- Le travail à la maison

Des solutions concrètes ont été proposées. Le travail à la maison est un facteur d'inégalité scolaire. Les parents n'ont pas toujours les moyens d'accompagner leurs enfants. Cette situation créée des tensions dans les familles. C'est source d’angoisse pour les parents et les enfants. Nous approuvons la proposition du programme partagé du FDG qui prévoit de « redéfinir les programme et plus généralement l'école, sur le modèle de l'élève qui n'a que l'école pour apprendre. » L'école doit permettre aux enfants de milieux défavorisés de pratiquer des activités culturelles, sportives qu'ils n'ont pas à la maison.

- La place des parents

La place des parents est primordiale dans la réussite des élèves. Trop souvent l'écart culturel entre les familles et l'école est important. Trop de parents n'osent pas entrer dans les établissements scolaires. L' École doit donc s'ouvrir en valorisant d'autres savoirs que ceux qui sont enseignés traditionnellement. La hiérarchie des filières et plus particulièrement la mauvaise image de l'enseignement professionnel participe au décrochage des élèves.

C'est aussi une question de formation des enseignants. La formation devra être rétablie, il faudra aussi qu'elle prépare les enseignants à accueillir les parents. Le fossé se creuse entre les enseignants et certains parents des milieux populaires à cause du nouveau recrutement après 5 années d'études universitaires. Les nouveaux professeurs sont en grande partie issus des classes moyennes supérieures ce qui ne facilite pas le dialogue.

- École obligatoire dès 3 ans

Une attention particulière devra être apportée aux élèves en difficulté dès le plus jeune âge. Le FDG répond à cette attente avec l' École obligatoire dès 3 ans et la possibilité de scolariser à 2ans. La crèche a aussi un rôle à jouer. La refondation de l'école nécessitera des créations de postes pour l'enseignement, le soutien, l'encadrement... Il faut que ces nouveaux postes soient sous statut de la fonction publique et donnent naissance à de nouveaux métiers.

- Sectorisation

Il faut revenir sur la sectorisation pour favoriser la mixité sociale source de réussite scolaire. La sectorisation n'aura de sens que dans le cadre d'une politique de la ville qui supprime les ghettos.

- Parité dans l'enseignement

Enfin nous avons évoqué la parité dans l'enseignement. Les femmes sont largement majoritaires dans l'éducation nationale mais leur nombre diminue au fur et à mesure que l'on s'élève dans la hiérarchie scolaire. Cette situation reproduit une vision sexiste de la société contraire aux principes défendus par le FDG.

 Refaire de l’école un vrai service public

Réflexions faisant consensus :

L’école doit prendre gratuitement en charge les enfants de 2 ans jusqu’à l’emploi, quelque soit la filière et la spécificité.

Ainsi, au-delà des formations courantes, les filières spécialisées, doivent être assurées par le service public d’éducation. Le financement pourrait être assuré par une taxe versée par les entreprises concernées.

 Un point fait discussion puis consensus : est-ce l’instruction ou la scolarisation des enfants qui doit être obligatoire ?

Pour aborder les divergences, divers cas particuliers sont évoqués : les enfants du voyage, des enfants recevant une instruction à domicile, des enfants suivant leurs parents dans des milieux où la scolarisation est difficile.

 Il ressort que les éléments essentiels sont d’une part l’accès nécessaire à l’instruction, et d’autre part, la constitution d’une culture citoyenne commune.

 Ainsi, la notion de scolarisation obligatoire est retenue, impliquant la contribution de l’Etat là où cela est possible, et acceptant les dérogations dans des cas extrêmes ne permettant pas la scolarisation.

Le droit à la scolarisation de 2 à 18ans

 -Cette mesure nous semble aller dans le bon sens mais pose le problème des élèves en décrochage scolaire. Comment appliquer ce droit à la scolarisation jusqu’à 18 ans. ?

 -Pour cela le groupe propose :

 plus d’aide et de soutien en primaire : mettre le paquet dés le plus jeune âge, ce qui revient à poser la question des moyens. il faut plus de moyens en particulier au RASED

 -Nécessité de faire plus de passerelles pour passer plus facilement d’un système à l’autre (du professionnel au général, du professionnel au technologique etc.).

 -Dés ma maternelle, aider à l’apprentissage de la langue française pour les enfants d’origine étrangère, mais aussi pour les parents.

-L’école doit jouer un rôle d’ouverture sur l’extérieur surtout dans les quartiers « ghettos » et doit mieux prendre en compte la langue et la culture des enfants d’origine étrangère.

-Permettre l’accès de tous les enfants aux ordinateurs et à Internet.

-Changer l’évaluation. Ne pas se fixer forcément sur des notes. Avoir une vraie réflexion sur la façon d’évaluer

-Aménager la semaine pour que l’élève et l’enseignant aient plus de temps pour se voir en petit groupe et en concertation.

L’autonomie des établissements

 -Refus d’aller vers davantage d’autonomie des établissements car cela revient à mettre les établissements en concurrence, à ne plus avoir les mêmes exigences, les mêmes ambitions et donc à casser le statut national de l’éducation, et par là l’égalité en droit des élèves.

 -Revenir sur les pouvoirs exorbitants du chef d’établissement. donner plus de place au CA et à la concertation avec les équipes pédagogiques, mais aussi les parents.

 -Revoir la sectorisation dans le sens d’un réel brassage et d’une réelle mixité.

En général avoir une réflexion approfondie sur la scolarisation, remettre les choses à plat.

 

Les questions faisant débat :

Apprendre la langue maternelle de l’enfant en plus du français quelque soit cette langue ?

Permettre un parcours plus professionnel

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