Je suis de tout coeur avec vous mais c'est pas moi, c'est les autres ...

Aux niveaux national et local nos dirigeants attribuent les difficultés de vivre d'une large partie de la population à tous ... sauf eux.

Sarkozy vitupère contre la gouvernance économique mondiale...

Bourdouleix s'emporte contre M. Sarkozy et l'état français qui se désengage...

C'est toujours pour mieux se dédouaner des conséquences désastreuses d'une politique qu'ils soutiennent depuis de nombreuses années.

Après avoir largement soutenu la libéralisation totale des mouvements des capitaux à travers le monde , il est de bon ton aujourd'hui au niveau national de condamner ceux qui seraient responsables du désordre de la finance mondiale. Pour M. Sarkozy réclamer des têtes, c'est déjà dire qu'il n'est pas complice. Il sait qu'il est toujours plus payant de se mettre du côté des victimes. Il crie d'autant plus fort qu'il a participé à rendre ce système fou. Les victimes ce sont

- ceux que l'on a jeté dans les bras des compagnies d'assurance pour assurer leur santé et leur retraite et que l'on contraint de jouer leur vie en bourse.

- ceux à qui on refusera un crédit pour l'achat d'une maison ou la création d'une petite entreprise locale parce qu'ils sont et resteront travailleurs pauvres.

- ceux qui devront travailler plus chaque jour, travailler plus tout au long de la vie, travailler toujours plus, avec de plus en plus de pression, mais sans jamais gagner plus, ceux qui devront travailler une fois retraités pour pouvoir vivre presque dignement.

- ceux qui voient que l'on privatise les profits et que l'on socialise les pertes sans pouvoir agir.

Après avoir soutenu l'idée que l'état devait baisser les impôts ( les impôts progressifs mais pas la T.V.A. ! ) ; après avoir laissé vider les caisses de l'état en votant les réformes fiscales et les budgets présentés à l'Assemblée Nationale, notre Député Maire local, M. Bourdouleix, s'insurge lorsque « l'état se désengage ». C'est pourtant la conséquence de ses votes au Parlement. Si d'ici deux ans, Cholet ne touche plus la Dotation de Solidarité Urbaine, c'est parce que l'idée même de Solidarité nationale n'est plus une priorité au niveau du territoire et de sa population. Cette logique va bien au delà des nouveaux critères techniques qui seront bientôt retenus pour pouvoir toucher ou non la D.S.U. . De nombreuses villes moyennes qui, comme Cholet, se composent largement de classes populaires et de classes moyennes n'auront plus droit à prétendre à la solidarité nationale. Le parallèle entre ce qui se fait au niveau du territoire et ce qui se fait au niveau des foyers crève les yeux ! C'est aussi préparer la population choletaise à de nouvelles hausses d'impôts sans les assumer.

Les moments de crise ne gênent pas nos dirigeants. Ils n'en paieront pas les pots cassés. Ils sont à la manoeuvre. Ces moments de crise, quand le peuple a peur, peuvent même être utiles pour lui faire avaler une potion bien amère. Cette médecine risque encore de l'affaiblir un peu plus ... jusqu'à l'oubli même de la notion de solidarité.

Il est temps que M. Bourdouleix comprenne qu'il n'est pas possible de casser la solidarité au niveau national et demander à en bénéficier au niveau local.

Franck loiseau 

Comments

[rotacidare]

Bonsoir monsieur loiseau, je crois que je dois vous parler mais je ne sais pas pourquoi a vrai dire...J'ai simplement fait une sorte ...d'experience, et quand elle s'est terminée, votre nom etait dans ma tete, peut etre me croirez vous ou pas, mais voila, au moins je vous ai contacté...on verra bien.
Au revoir
Cédric
faquet.cedric@orange.fr

[leunamme]

J'ai entendu cette phrase ce matin à la radio. Je ne sais plus de qui elle est, mais je vous la livre car je la trouve très bonne.

" La crise touchera évidemment la France, mais pour nous, c'est plus grave car on a Lagarde".

J'aurais juste remplacer par Sarkozy.